Lorsque vous parlez d’élections en Côte d'Ivoire, on ne cesse de se rappeler des moments où le pays tout entier a sombré dans la guerre. Ce sont des moments du passé que le peuple ivoirien ne voudrait plus revivre. Mais ce sont les élections législatives de 2021 qui confirmeront sans doute un tel souhait.
Dans quel contexte se tiennent ces élections législatives ?
Récemment, les Ivoiriens sont allés aux urnes pour élire leurs dirigeants. Il faut noter qu’à ces élections présidentielles, le président Ouattara s’était représenté pour un troisième mandat controversé. Son élection donc a créé des affrontements par ci et par là. C’est dans un contexte de quatre mois après ces situations que les populations sont à nouveau appelées à voter pour des listes proposées par des partis politiques. En vérité, quand on fait le sondage, on se rend compte de ce que le nombre de votants diminue au fur et à mesure, car les populations se méfient de la classe politique qu’il ne fait que troubler sa quiétude à chaque élection. Il est très facile alors de comprendre qu’un climat de peur et de crainte règne dans certaines contrées du pays.
Quelle est la position de l’opposition face à ces élections législatives ?
L’on se rappelle de ce qu’aux élections présidentielles, l’opposition avait appelé au boycott parce les candidatures des grandes figures comme Laurent Gbagbo et Soro Guillaume avaient été rejetées purement et simplement. C’est bien des jours après que les candidats comme Henri Konan Bédié et AFFI N’guessan Pascal avaient décidé de participer aux élections. Mais cette fois-ci, l’opposition tout entière est en lice pour les élections afin d’être majoritaire à l’Assemblée nationale de Yamoussoukro. Par ailleurs, c’est un constat qui réjouit certains habitants du pays, car pour eux, l’opposition a la possibilité d’être majoritaire et de contraindre Ouattara à quitter le pouvoir de gré ou de force.